Présentation : les entrepreneurs et les business men

Dans le monde des affaires on distingue 2 profils types : les entrepreneurs et les business men. Il n’y a pas un profil qui soit meilleur ou plus utile que l’autre. Les deux travaillent ensemble. La réussite d’une entreprise dépendra du fait qu’au moins un entrepreneur et un business man soient de la partie. À moins que le dirigeant ait un double profil. Toutefois, même lorsque c’est le cas, un des deux traits prendra le pas sur l’autre.

Il paraît important de connaitre son profil quand on se lance dans l’aventure de l’entreprise. Cela permet de savoir avec qui s’associer, et quelles fonctions occuper.

L’entrepreneur

C’est celui qui aime entreprendre. Il a une vision initiale et éprouve une grande satisfaction à la voir aboutir. Il ne trouve pas nécessairement son plaisir dans le côté lucratif de son projet : il considère la rentabilité de son entreprise uniquement comme un facteur de réussite et non comme un objectif. D’ailleurs, une personne dont le profil est parfaitement « entrepreneur » sans aucune part « business man » pourrait tout à fait trouver son accomplissement dans la réussite d’une association à but non lucratif comme une oeuvre caritative. C’est pour cela qu’il ne comptera pas forcément ses heures et ne considèrera pas nécessairement son coût horaire.

Un entrepreneur est toujours plein de ressources et a beaucoup d’idées pour lesquelles il se passionne et dans lesquelles il croit. Il trouvera la reconnaissance dont il a besoin dans la satisfaction des clients, dans l’admiration de ses proches et bien entendu dans la rentabilité de son entreprise.

Voici trois mots qui correspondent à l’entrepreneur : vision, innovation, qualité.

Le business man

Il va, quant à lui, plus s’intéresser à la rentabilité du produit qu’au produit lui même. Il pourra par exemple privilégier des matériaux de moins bonne qualité si cela permet de diminuer les coûts de revient au détriment l’excellence. L’homme d’affaire va satisfaire son besoin d’accomplissement au travers de la rentabilité de ce qu’il vend. Il sera un très bon gestionnaire. Il permettra souvent, par exemple, de diminuer les charges d’une entreprise, d’augmenter la productivité et de la rendre plus lucrative. S’il n’a pas du tout la fibre entrepreneuriale, il pourra se contenter de faire des investissements sans s’impliquer réellement dans l’activité dans laquelle il place son argent.

Le business man a la capacité de changer d’activité ou de produit très rapidement. Et ce dès qu’il perd de sa rentabilité. En effet, il n’éprouve pas nécessairement d’affect pour les produits ou les entreprises en tant que tels.

Trois mots qui correspondent au business man : profit, rentabilité, investissement.

Bien identifier son profil

Bien entendu, personne n’est complètement « entrepreneur » ou complètement « business man ». Mais chez tous ceux qui réussissent dans les affaires, un des deux profils va se démarquer. Il est important de l’identifier rapidement chez soi et chez les autres.

Tout d’abord, cela peut permettre de trouver le bon associé pour son entreprise. Un entrepreneur et un business man seront capables, ensemble, de pérenniser une activité alors rentable et qui produit de la qualité. De plus, là où l’entrepreneur saura être plein de ressources et d’idées qu’il mettra en place, le business man sera capable de faire les tris des « fausses bonnes idées » et tenir la barre du navire en s’occupant de la gestion de l’entreprise.

Savoir identifier son profil permet aussi de mieux approcher les prospects dans la démarche commerciale. Un prospect ayant un profil « business man » sera intéressé par deux questions : combien ça coûte ? combien ça rapporte ?
En revanche, un entrepreneur va plutôt se demander, est-ce que cela va faire augmenter la notoriété de mon entreprise ? ou encore, est-ce que ça va me permettre d’emmener mon projet plus loin ?

Certaines questions anodines comme « vous ne comptez pas vos heures ? » par exemple vous permettront de rapidement connaître votre interlocuteur et d’adapter votre discours.