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Blablacar, un nouveau mode de déplacement

Dans une société ou l’aspect financier joue un rôle prépondérant, la moindre économie est recherchée. On observe la naissance de nouveaux concepts permettant d’alléger les dépenses. Notamment celui de voyager à moindre coût. C’est là l’un des premiers principes de Blablacar, le célèbre site de covoiturage.

Un nouveau style de déplacement

Frédéric Mazzella, fondateur de Blablacar découvre le covoiturage lors de ses études à Sandford en Californie.

Avec sa bande d’amis il se rend tous les matins à l’université en empruntant les “carpool lanes” (voies de covoiturage). Grâce à ces voies il gagne un temps précieux. Elles sont libres alors que les autres voies sont bouchées par un grand nombre de voitures ayant une seule personne à bord.

De retour en France et alors qu’il tente de rentrer en Vendée pour voir sa famille à Noël, il ne trouve aucune place dans les trains bondés. Il essaye alors de trouver une personne qui ferait le même trajet que lui en voiture. Mais il est à l’époque quasi impossible de trouver une telle information sur le web. C’est finalement sa sœur qui réalise un détour de 150 km pour venir le récupérer en voiture. Sur la route, en voyant le nombre de véhicules avec un seul passager, Frédéric Mazzela y voit un marché intéressant.

Il imagine alors un service de covoiturage synchronisé via internet. Celui-ci permettrait de partager des trajets et donc leurs coûts avec des personnes faisant le même trajet que soi.

Ainsi est né le concept de Blablacar.

Un succès précédé de plusieurs échecs

Cependant, la success story de l’application ne s’est pas créée en 1 jour. La start-up a essuyé plusieurs échecs avant de trouver un modèle économique viable. Création d’une application B to B avec un service de covoiturage entre salariés. Celle-ci est alors proposée sur les intranets des entreprises. Par la suite, création d’une application B to C gratuite avec des options payantes permettant de mettre en avant son annonce.
C’est finalement en 2011 que le concept actuel de Blablacar est né.

Aujourd’hui l’application fait payer les passagers avant le voyage en prélevant au passage une commission. Le tarif est fixé par le conducteur. Mais il est fortement encadré par le site afin de rester sur un partage honnête des coûts entre le conducteur et les passagers. Il n’est pas question de gagner sa vie en conduisant une Blablacar !

La création de confiance au cœur du marketing de Blablacar

Beaucoup de personnes préfèrent voyager seules par peur de l’inconnu.

Afin de rassurer les utilisateurs et de contrer ce frein, Mazzella a mis en place un système incitant les utilisateurs de Blablacar à mettre leur photo et à laisser un commentaire sur leur conducteur et/ou passager après chaque trajet.

Les utilisateurs peuvent également indiquer leur niveau de “blabla” afin d’annoncer à leurs passagers s’ils sont bavards durant le trajet ou si, au contraire, ils préfèrent voyager en silence. Enfin les femmes peuvent également annoncer dans leurs annonces qu’elles ne souhaitent voyager qu’avec d’autres femmes.

Le fait de payer directement sur l’application et avant le trajet rassure également énormément les conducteurs qui autrefois faisaient face à de nombreux désistements de dernière minute fortement désagréables.

Tout est fait pour rassurer le maximum de personnes.

Enfin, l’utilisation de l’application est très simple afin d’être accessible à tous, quelque soit son niveau d’affinité avec le web et les nouvelles technologies.

Une application qui fait peur à la SNCF

Le 12 septembre 2013, soit presque 1 an après le lancement du concept actuel de Blablacar, Guillaume Pepy président de la SNCF présente son plan stratégique à 5 000 managers du groupe. Au moment de parler des concurrents il dit alors : “ Savez-vous que BlaBlaCar […] fait chaque mois 600.000 voyageurs ? C’est déjà plus de 5 % du nombre de trajets vendus par SNCF Voyages ! »

Etre érigé au rang de menace par le géant ferroviaire français et ses 250.000 collaborateurs : pas mal pour une start-up qui, à l’époque, en comptait moins de 100…

Depuis, BlaBlaCar n’a pas détrôné la SNCF, mais cette dernière essaye de percer sur le marché du covoiturage en rachetant une petite société, rebaptisée « iDvroom »

Si, en théorie, iDvroom propose tous les trajets, dans la pratique, elle délaisse le créneau longue distance. L’avance qu’y a acquise BlaBlaCar semble irrattrapable.  La société se concentre donc, sur le covoiturage du quotidien. C’est-à-dire constitué essentiellement par des trajets domicile-travail, sur des distances entre 10 et 100 kilomètres.
Mais il lui est encore difficile d’atteindre la masse critique d’utilisateurs, permettant à toute personne se connectant sur l’application de trouver au moins une proposition correspondant à son souhait.

La start up BlaBlaCar semble donc avoir encore de très belles années devant elle, en France et à l’international puisqu’elle a réussi à se développer dans plus de 19 pays à travers le monde…

Une belle aventure qui nous prouve que la recette magique du succès ne vient pas du premier coup et qu’il ne faut pas cesser de croire en son projet !

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